En septembre 2023, l’Azerbaïdjan a attaqué la région du Haut-Karabakh. Plus de 100 000 Arméniens d’origine chrétienne se sont enfuis en Arménie. Pour la première fois depuis mille sept cents ans, les services religieux chrétiens n’ont plus lieu au Haut-Karabakh. Aujourd’hui encore, l’Azerbaïdjan retient des dizaines d’Arméniens en otage. CSI exige leur libération rapide et inconditionnelle.
Voici neuf des quelque 50 Arméniens retenus en Azerbaïdjan. csi
Plus de cent mille Arméniens du Haut-Karabakh ont fui après l’attaque de l’Azerbaïdjan. Dans cette région peuplée d’habitants d’origine chrétienne depuis des siècles, les cloches des églises ne sonnent plus. Depuis le 24 septembre 2023, seule une poignée d’Arméniens y vit encore.
À l’insu de l’opinion publique mondiale, l’Azerbaïdjan détient au moins 51 otages arméniens dans sa capitale Bakou. Parmi eux se trouvent :
Ces 51 Arméniens sont connus de Christian Solidarity International (CSI). Le médiateur arménien pour les droits de l’homme a récemment annoncé qu’il pourrait y avoir jusqu’à 80 autres otages, à la fois des soldats et des civils. CSI tient une liste des otages en ligne (en anglais). Elle est régulièrement mise à jour.
Les États-Unis et l’Union européenne pressent l’Arménie de signer un traité de paix avec l’Azerbaïdjan. Cela reviendrait toutefois à ratifier pratiquement l’épuration ethnique du Haut-Karabakh. Or, tant que l’Azerbaïdjan retient les Arméniens en otage et occupe le territoire de la République d’Arménie, toutes les négociations de paix sont menées sous la contrainte.
CSI exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages arméniens en Azerbaïdjan. « Le courage de David Babayan, l’ancien ministre des Affaires étrangères de la République du Haut-Karabakh, nous inspire », déclare Joel Veldkamp, responsable de la communication internationale de CSI. Après la conquête du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan, M. Babayan a été « invité » par des fonctionnaires azerbaïdjanais pour une interview. Bien qu’il sache qu’il risquait d’être arrêté, il a décidé de répondre à cette invitation. David Babayan a écrit à ce sujet : « Cette décision sera surtout synonyme de douleur, d’angoisse et de stress pour mes proches, mais j’ai bon espoir qu’ils me comprennent. Ma non-présentation ou ma fuite causeraient des dommages considérables à notre peuple éprouvé. En tant qu’homme d’honneur, en tant que travailleur assidu, en tant que patriote et en tant que chrétien, je ne peux pas laisser cela se produire. »
« Nous ne pouvons pas non plus permettre que David Babayan et les autres otages arméniens tombent dans l’oubli ! » souligne Joel Veldkamp. Selon lui, CSI est aux côtés des otages, de leurs familles et du peuple arménien, confronté à une nouvelle vague de nettoyage ethnique et de génocide.
Joel Veldkamp
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