
Après l’armistice imposé par la Russie le 10 novembre 2020, la situation des Arméniens du Haut-Karabakh a l’air très sombre. Plus de 100 000 d’entre eux ont fui et de nombreuses régions sont contrôlées par l’Azerbaïdjan. CSI demande à Monsieur le président Macron de s’engager en faveur de la protection de la population arménienne dans le Haut-Karabakh. Au nom des personnes déplacées, nous vous demandons : signez la pétition adressée au président de la République française !
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Le 27 septembre 2020, l’Azerbaïdjan a commencé un nouvel épisode du génocide des Arméniens en lançant une offensive militaire contre la population arménienne chrétienne du Haut-Karabakh. L’Azerbaïdjan est membre associé de l’OTAN, membre de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et membre du Conseil turc.
L’armée azerbaïdjanaise est soutenue militairement par la Turquie, membre de l’OTAN, et des djihadistes venant de Syrie. Un armement sophistiqué, notamment des drones mis à disposition par Israël, constituent un avantage militaire pour l’Azerbaïdjan. Des unités azerbaïdjanaises ont pénétré profondément dans le Haut-Karabakh. Leurs cibles étaient des bâtiments civils comme des maisons individuelles, des hôpitaux, des écoles, des églises, mais aussi l’approvisionnement en eau et en électricité.
Après les frappes de missiles azerbaïdjanaises, une grande partie de Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh, est en ruines. Plus de cent mille personnes, à savoir plus de la moitié de la population du Haut-Karabakh, ont été chassées de leurs maisons lors de cette guerre du « nettoyage ethnique et religieux ».
Le 10 novembre 2020, la Russie a décidé un armistice et a envoyé des unités de maintien de la paix, mettant ainsi, pour l’instant, fin à l’offensive azerbaïdjanaise. Mais l’arrêt des hostilités est très fragile et la détresse humaine est grande. Dans toutes les régions du Haut-Karabakh contrôlées par l’Azerbaïdjan, il n’y a actuellement plus d’Arméniens.
Dans une lettre au président de la République, datée du 5 octobre 2020, le président international de CSI John Eibner a fait trois recommandations politiques spécifiques au président français pour la protection de la population souffrante et en danger du Haut-Karabakh :
CSI a reçu une réponse de Brice Blondel, chef du cabinet d’Emmanuel Macron, attestant que notre position a été entendue mais sans mention de la prise en compte de nos recommandations : courrier Presidence HK Reponse
Nous vous proposons de signer la pétition ci-jointe qui reprend les termes de notre lettre du 5 octobre. Il serait utile de renvoyer avec un maximum de signatures notre courrier initial pour en augmenter l’impact. Merci !
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